Grimbergen Rouge, une renaissance mitigée !

Léo 12 juillet 2011 2

Lorsqu’on m’a demander de goûter la Grimbergen Rouge, je me suis dit « oulalala, ça promet »! Autant je suis plutôt amateur des bières de chez Grim, que je trouve tout à fait appréciable sans non plus en être dingue, autant les bières aromatisées de grandes brasseries … c’est du déjà bu mais jamais vidé !

Une fois le livreur passé ( A quand la surprise de la livreuse sexy, je vous le demande ?), je m’empresse de déballer les deux bouteilles promises et jette un rapide coup d’œil avant d’envoyer tout ça sous d’autres températures moins clémentes que celles de mon salon.

Alors bon, j’essaie de m’ôter les quelques préjugés qui hantent mon esprit pendant que le phœnix profite de la fraicheur du réfrigérateur … je repense à la Leffe Ruby en me disant que ça ne pourra être que mieux et je commence à regarder la bouteille d’un peu plus prêt. Le premier élément qui me frappe est la très longue liste des ingrédients qui la composent, et tout de suite, c’est dur de prendre cette bière au sérieux. « Colorant de carotte, extrait de houblon, extrait de malt d’orge, acidifiant, acide citrique… » la liste est aussi longue que déstabilisante ! Des ingrédients peu classiques, loin de ce qui composent une bière d’abbaye « traditionnelle » et qui donnent à cette bière un aspect artificielle dès le premier abord. Concrètement, ça s’annonce mal !

Bouteille et verre de la Grimbergen Rouge

Mais que diable, il serait dommage de rater une découverte qui pourrait tout de même s’avérer intéressante. C’est donc plein d’entrain que j’ouvre cette Grimbergen Rouge qui m’apparait habillée d’une belle robe grenat et parfumée d’une puissante odeur de fraise, de coulis de fraise et de confiture de fruits rouges. Je ne suis pas fan de fraise mais l’odeur, bien qu’artificielle, est plutôt agréable si l’on met de côté le fait que c’est une bière.

En bouche, c’est plus dur d’être tendre. Le goût de fraise domine le palais et anesthésie complétement les autres saveurs qui auraient pu être perçues. Ce puissant goût fruité se heurte à une étrange amertume en milieu de bouche. Si celle-ci apporte du caractère à l’ensemble, elle se marie assez mal avec les saveurs très sucrées et fruitées et le tout laisse en bouche une singulière impression. L’ensemble apparait très artificielle.

En définitive, cette Gimbergen Rouge nous montre que si elles tentent de produire une bière qui répondent aux attentes du marché, les brasseries industrielles semblent avoir oublié que la quantité ne se fait pas forcément au détriment de la qualité, notamment dans le choix des ingrédients. Ils auraient pu être intéressant de découvrir une version fruitée qui sorte des classiques du brassage industriel et offre des saveurs un peu plus « vraies »!

2 Comments »

  1. ludox 15 novembre 2011 at 14 h 44 min -

    Pas goûté mais j’ai goûté la leffe rubis avant de voir egalement la liste des ingrédients. J’ai regretté et tant que j’aurai la bonne idée de regarder la liste des ingrédients, je ne gouterai plus ce genre de truc que l’on ne devrait même pas appeler bière.

  2. Johnny 13 septembre 2012 at 20 h 33 min -

    Et bien je ne suis pas d’accord du tout.
    Je viens de découvrir cette bière et fan de la leffe ruby, je préfère la grimbergen rouge car justement, je sens encore le gout de la bière derrière.
    Alors ok sur les ingrédients, mais au gout j’adore.

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