Des tireurs de bière sous pression
Au salon Agecotel, les barmen s’affrontent à l’occasion d’un concours…
Le président de l’Union patronale des cafetiers et restaurateurs, Hubert Boivin, en pleine démonstration. Photo: Cécile Chenot / Metro
Tirées à l’enfilade ou l’une après l’autre, les blondes étaient à la fête cette semaine au salon Agecotel des professionnels de l’hôtellerie-restauration. Une quinzaine de barmen et de curieux se mesuraient lundi lors d’un improbable “concours de tireur de bière”.
Cent cinquante euros quand même à la clé pour le meilleur tireur de blonde. Figure imposée : le “demi-crémant”, un verre de 25 cl avec ses deux doigts de mousse réglementaires.
Conseils et astuces
“Penche ton verre, tire à fond, tire à fond la manette, fais de la mousse. Et penche ton verre, relève doucement.” Hubert Boivin, pilier de l’événement, distille les conseils. La bière est une boisson délicate. Il faut la respecter, avoir du doigté et le coup de poignet.
Une bonne blonde bien fraîche, ça se sert dans les règles de l’art. “Le candidat doit être en tenue professionnelle. Il doit passer le verre à la douchette pour le refroidir, servir la bière et la présenter avec les sous bocks. Et surtout ne pas oublier le coup de cachemire”, insiste le président de l’Union patronale des cafetiers et restaurateurs. Il connaît toutes les astuces, et glisse un tuyau : “Il faut servir 23 centilitres au lieu de 25 pour faire gagner de l’argent au patron !”
A la parisienne
Une après-midi avec Hubert Boivin, c’est un vrai tour de France dans un verre de bière. “A la parisienne, il n’y a pas beaucoup de mousse. Mais un demi sans mousse, c’est comme une belle femme sans culotte. C’est trop facile et c’est moins beau !” Pas trop du goût des Nordistes : “Les Ch’ti aiment bien la mousse”. Soudain, un homme portant un béret aux couleurs de l’Italie s’approche du stand… “Ah non, monsieur Carlos, le concours de pizzaïolo c’est mercredi”. On reviendra.
Source :
www.metrofrance.com